Depuis l’année dernière, Blue Lines contribue à écrire le récit international du fabricant avec ses services de copywriting et de traduction. Il y a donc matière à discuter ! Nous avons posé quelques questions à Sophie Hautekeete, Head of Marketing pour qui le textile n’a plus aucun secret.

Ce que l’on remarque d’emblée dans votre communication, c’est un style à la fois simple et cohérent. Quel est votre fil conducteur ?

Le fil conducteur, ce sont les valeurs de Belysse. À vrai dire, on les retrouve dans le nom de l’entreprise : « Lysse » est dérivé du cours d’eau la Lys (qui est littéralement à l’origine de l’industrie textile flamande), tandis que « Be » symbolise notre identité. Nous voulons nous démarquer et rendre le secteur du textile et des moquettes plus pertinent que jamais, grâce à une approche innovante et tournée vers l’avenir.

 

« Nous voulons nous démarquer et rendre le secteur du textile et des moquettes plus pertinent que jamais, grâce à une approche innovante et tournée vers l’avenir. »

 

Mais ce qui nous caractérise, au fond, c’est d’abord une passion débordante pour l’artisanat textile. J’ai grandi dans une maison dont le sol était jonché de dessins de patrons, et où l’on passait des journées entières à coudre. Une chose est sûre : cette passion pour le tissu et les finitions méticuleuses anime la plupart d’entre nous depuis leur plus tendre enfance.

Si nous avons bien compris, Belysse est une organisation qui recouvre un certain nombre de sous-marques. Est-ce exact ?

Effectivement, Belysse comprend quatre marques différentes. En Belgique, il s’agit de modulyss, notre pull brand innovante, d’ITC, notre marque résidentielle que l’on trouve notamment chez Leroy Merlin, et d’Arc Edition, qui est commercialisée par l’intermédiaire de distributeurs. La quatrième marque, Bentley, est notre branche américaine. Elle est entièrement gérée localement.

Avec modulyss, vous misez sur le design neurodivergent. Pouvez-vous nous en dire plus à ce sujet ? 

Le design neurodivergent consiste à concevoir des espaces inclusifs pour différents profils neurologiques : les personnes atteintes de troubles de l’attention, d’autisme, d’hyperactivité, d’hypersensibilité, de dyslexie… Il s’agit de rendre un environnement agréable et « navigable » pour tout le monde. On utilise pour cela l’orientation intuitive, des zones de repos séparées ou encore l’optimisation acoustique, par exemple. Et ce concept ne s’applique pas uniquement aux bureaux : pensez à tous ces lieux où l’on peut très vite se sentir dépassé, comme les aéroports, les gares ou les supermarchés.

Dans le cadre de nos modulyss Talks, nous invitons des experts à discuter de sujets tels que le design biophilique (la conception à partir de formes organiques) et la neuroesthétique (qui étudie la manière dont le cerveau traite les stimuli esthétiques). Aux États-Unis et au Royaume-Uni, il existe déjà des lignes directrices claires en matière d’architecture inclusive. Il est temps que nous y accordions, nous aussi, un peu plus d’attention.

 

« Aux États-Unis et au Royaume-Uni, il existe déjà des lignes directrices claires en matière d’architecture inclusive. Il est temps que nous y accordions, nous aussi, un peu plus d’attention. »

Les modulyss Talks font de vous un vrai pionnier dans votre secteur. Nous sommes curieux… Quels sont les autres sujets abordés ?

Évidemment, ce qui nous anime va bien au-delà des moquettes et autres revêtements de sol. Nous voulons débattre de thèmes tournés vers l’avenir et adaptés aux défis spécifiques des architectes d’aujourd’hui. Je pense à l’IA, à la conception durable et au bien-être. Pour nous aussi, d’ailleurs, les interventions sont très enrichissantes. Non seulement parce que leur contenu est fascinant, mais aussi par les questions qu’elles soulèvent. Elles nous permettent de comprendre, par exemple, ce qui empêche les architectes de dormir la nuit.

Cette nature novatrice, curieuse et un brin rebelle fait réellement partie de l’ADN de modulyss. Elle se reflète aussi dans la manière de communiquer, tandis que notre marque résidentielle ITC se concentre davantage sur l’accompagnement dans la rédaction.

À ce propos, qu’attendez-vous d’une agence linguistique et de création de contenu ?

Je pense à deux points évidents, mais essentiels. D’une part, l’identité de notre entreprise doit être omniprésente. C’est ce qui permet au lecteur de nous reconnaître. Il faut bien l’avouer : c’est le rêve de tout marketeur d’entendre un lecteur dire « ça, c’est modulyss » ou « c’est du Blue Lines tout craché » à la lecture d’un certain contenu. Le respect des lignes directrices de la marque est une vraie priorité. Si une entreprise n’en a pas, j’imagine que vous devez vous concerter à ce sujet avant de pouvoir entamer quoi que ce soit. Cela me semble indispensable.

Pour nous, les rédacteurs de contenu sont bien plus que de simples copywriters. Ce sont aussi des journalistes, qui doivent s’imprégner du sujet pour pouvoir produire un texte convaincant. Nous attendons d’eux qu’ils connaissent leur domaine et effectuent les recherches nécessaires avant de commencer à rédiger. Sans parler de l’expertise en matière de référencement et autres…

 

« Pour nous, les rédacteurs de contenu sont bien plus que de simples copywriters. Ce sont aussi des journalistes, qui doivent s’imprégner du sujet pour pouvoir produire un texte convaincant. »

Voulez-vous dire que l’agence doit jouer un rôle actif dans vos projets de création de contenu ?

Absolument. Avant d’arriver chez Blue Lines, nous avons travaillé avec des agences locales qui se contentaient d’acquiescer et d’exécuter, sans plus. Mais en agissant de la sorte, on perd toute possibilité d’améliorer le contenu.

Une bonne agence de création de contenu est aussi un partenaire à part entière, qui réfléchit activement et ose exprimer son désaccord. À ce moment-là, on obtient une collaboration qui permet à l’équipe d’apprendre et d’évoluer.

Dernière question : quels beaux projets nous réservez-vous pour la suite ?

En ce moment, nous préparons toute une série de modulyss Talks consacrés à l’intelligence artificielle. Il y aura ensuite le lancement de Ympact chez ITC. Avec ce label de qualité durable pour différents types de fils, nous plaçons la barre beaucoup plus haut que les autres marques. Nous avons l’intention d’étendre progressivement ce label à d’autres types de fils. Le moins que l’on puisse dire, c’est que ce projet va faire du bruit !

Fantastique ! Nous continuerons à vous suivre sur les réseaux sociaux pour connaître votre actualité et découvrir de belles photos.

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