Qu’as-tu étudié ?

J’ai obtenu un bachelor en linguistique appliquée à l’université de Gand (italien-anglais-néerlandais), suivi d’un master en interprétation et d’un post-graduat en interprétation de conférence.

 

Quel a été ton parcours professionnel ?

J’ai commencé ma carrière dans une agence de traduction en tant que traductrice(-interprète) anglais-néerlandais. Ensuite, j’ai travaillé comme vendeuse chez Dille & Kamille. Même si cet emploi n’a, à première vue, rien à voir avec mes études, mes compétences linguistiques et organisationnelles m’y ont quand même été bien utiles. J’ai également été chargée de communication au service d’un membre du Parlement flamand.

 

Comment as-tu fait la connaissance de Blue Lines et qu’est-ce qui t’a décidé à y poursuivre ta carrière ?

J’ai découvert la page LinkedIn de Blue Lines par le bouche-à-oreille. J’ai vu une offre d’emploi et hop, j’ai postulé.

Dès que je suis arrivée ici et que Margo m’a proposé un thé, je me suis sentie comme un poisson dans l’eau. L’ambiance conviviale au bureau m’a immédiatement séduite. Et Voltaire aussi bien sûr [la mascotte de Blue Lines], que j’ai eu le plaisir de rencontrer le jour où je me suis présentée.

 

Quelles sont les qualités qu’un gestionnaire de projets doit avoir d’après toi pour survivre dans le monde de la traduction et des langues ?

Un bon gestionnaire de projets doit être un touche-à-tout. Il faut qu’il soit polyvalent pour garder le contrôle de la situation, qu’il dispose de compétences sociales pour aborder clients et traducteurs et il doit aussi avoir de bonnes aptitudes linguistiques pour aider tout un chacun.

Cela fait seulement deux mois que je travaille chez Blue Lines, je ne suis donc pas encore une spécialiste en la matière. Pour l’instant, j’apprends à établir des priorités quand les demandes affluent. Ça peut être très calme à un moment, puis tout à coup la cadence s’accélère au point de ne plus savoir où donner de la tête. C’est vraiment incroyable !

 

Aimerais-tu, le temps d’une journée, prendre la place d’un traducteur ?

Quand je reçois de chouettes textes, c’est vrai que j’ai envie de me mettre à les traduire. En revanche, quand il s’agit d’une matière plus technique, je suis bien contente de ne me charger que de la coordination. Les deux fonctions sont intéressantes !

J’ai fait le test de traduction incroyablement compliqué de Blue Lines. Il m’a permis de voir ce que Blue Lines attend de ses traducteurs, mais aussi de mieux évaluer la difficulté d’un texte et de me montrer compréhensive quand un traducteur me demande de postposer un délai – ce qui n’est pas non plus sans importance !

 

Quel métier ne pourrais-tu/voudrais-tu jamais exercer ?

Il y en a tellement ! Les métiers solitaires sans contact social comme agent de sécurité. Ou sauveteur : passer sa journée à surveiller les gens tout en espérant ne pas devoir intervenir. Car bon, vous ne voulez pas non plus qu’une personne se noie !

 

Quels sont tes passe-temps et centres d’intérêt ?

J’aime être occupée : natation, ballet, roller, promenade et j’adore aussi bien évidemment passer du temps en famille et avec mes amis. Je m’intéresse également au cinéma et au théâtre. Pas plus tard qu’hier, j’ai assisté à la présentation saisonnière de NTGent.

 

D’après toi, quels sont les jeunes talents de demain ?

J’ai récemment vu jouer Joke Emmers, elle est excellente. Janne Desmet n’est pas mal non plus. Et bien évidemment, il y a aussi la Compagnie Cecilia et ARSENAAL/LAZARUS. Elles ont toujours de très bons acteurs.

 

À quoi ressemblent tes vacances idéales ?

Je voyage surtout pour me retrouver en pleine nature. Cet été, j’ai prévu de visiter le Pays de Galles avec au programme des balades, des promenades à vélo et des découvertes culturelles comme la visite de vieux châteaux. Je n’aime pas trop passer mon temps à la plage ou visiter une ville bondée. J’ai besoin de varier les plaisirs, et d’avoir de temps en temps un trou dans mon planning pour faire ce qui me passe par la tête.

 

Quels pays souhaites-tu visiter ?

L’Écosse, ou les pays nordiques comme le Danemark, la Suède ou encore la Norvège. Les autres continents ne m’attirent pas vraiment. Je suis déjà allée au Mexique, mais c’était plutôt pour rendre visite à une amie. Cela ne me dit rien. Il y a plein de choses à voir en Europe, sans pour autant forcément devoir prendre l’avion.

 

Le dernier livre qui t’a laissé sans voix ?

L’année dernière, j’ai lu This is All: The Pillow Book of Cordelia Kenn d’Aidan Chambers, un roman jeune adulte qui raconte l’histoire d’une femme enceinte qui écrit le récit de sa vie pour son enfant à naître. On y découvre ce qui lui passe par la tête, comment elle ressent les choses : tout y est magnifiquement décrit. Ce livre m’a vraiment marquée.

 

Aimerais-tu apprendre une nouvelle langue, et si oui, laquelle ?

Durant la crise sanitaire, j’ai suivi un cours de langue des signes néerlandaise. Ce n’est bien évidemment pas une langue parlée, mais un jour j’aimerais continuer à l’apprendre. Pour le reste, ça dépend un peu de ce qui croise mon chemin. Le pays devrait également m’intéresser pour que je puisse m’y rendre afin d’exercer la langue.

 

Quelle est ta réalisation la plus créative ?

Il y a quelque temps, j’ai appris à coudre avec une amie. On a commencé par des housses de coussin et des vêtements pour bébé, et récemment, on a fait un kimono. On décortique chaque projet en le mettant en pratique. J’adore aussi écrire des cartes postales ou de chouettes lettres à l’attention de personnes. J’aime donner libre cours aux idées qui me viennent.

 

Tu déménages sur une île déserte et tu ne peux emporter qu’une seule chose. Qu’emportes-tu ?

Bizarrement, j’y ai déjà pensé : qu’est-ce que j’emmènerais si ma maison prenait feu ? Spontanément, je pense à un album photo. Mais bon, d’un point de vue pratique, j’emporterais une valise pleine de nourriture. Y’a peut-être moyen d’y faire entrer un album photo, non ?

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