Quel a été ton parcours scolaire ?
À l’école secondaire, j’ai choisi l’orientation Latin-Langues modernes au Sint-Theresiacollege de Kapelle-op-den-Bos. J’y ai suivi les cours de quelques fantastiques professeurs de langues, qui m’ont véritablement captivée. J’adorais lire, et écrire me plaisait également beaucoup. Même lorsqu’il s’agissait de traduire des textes latins ! Par ailleurs, j’avais aussi de nombreux loisirs créatifs durant mon temps libre. Et quand il a été question de choisir mes études supérieures, ce sont ces derniers qui l’ont emporté. J’ai choisi de suivre une formation en graphisme à Sint-Lucas (aujourd’hui devenue la LUCA School of Arts) à Gand et j’ai obtenu mon diplôme avec distinction. Mais les langues sont restées un élément important de mon travail graphique.
Quels ont été tes précédents emplois ?
J’ai d’abord décroché quelques jobs de courte durée dans le secteur graphique, mais je n’y ai jamais vraiment trouvé ma place. Finalement, en 2001, j’ai commencé à travailler en tant qu’opératrice PAO chez SGS Documentation Services. J’y ai effectué un long parcours varié et j’ai terminé 15 ans plus tard en tant que coordinatrice de projet. Dans le cadre de cette fonction, je me suis principalement chargée de la documentation technique pour Atlas Copco, du début (rassembler le contenu) à la fin (faire traduire le manuel anglais final). C’est donc là que les langues ont refait leur apparition…
Comment es-tu arrivée chez Blue Lines ?
Après 15 ans, je sentais que c’était le moment de changer. Sur LinkedIn, j’ai trouvé l’offre d’emploi de chef de projet chez Blue Lines et j’ai tout de suite été attirée par l’amusante description du job. Je suivais Blue Lines depuis longtemps et je me retrouvais totalement dans leur vision, non seulement sur le plan du travail (de traduction) mais aussi sur un plan plus vaste. J’ai tout donné dans ma lettre de candidature. Suite à cela, j’ai eu un premier entretien très agréable et ça a directement cliqué : pour cette entreprise et pour ces personnes-là, ce serait un plaisir de m’investir.
Comment décrirais-tu ton travail chez Blue Lines ?
En tant que chefs de projet, nous nous chargeons surtout de l’organisation et du planning. Nous effectuons le suivi des demandes de traductions des clients : nous recevons un texte source à traduire, nous réalisons un devis et nous estimons le délai nécessaire. Une fois le devis accepté, nous recherchons le traducteur et le réviseur les plus adaptés et nous établissons un planning. Dès que le réviseur a livré son travail, nous vérifions la traduction en diagonale une dernière fois, puis nous l’envoyons au client. Les réunions et briefings en ligne pour les missions de rédaction font aussi de plus en plus partie du travail. Ce que j’aime, chez Blue Lines, c’est que nous recevons une grande diversité de textes de la part de tout un éventail de clients. Copie créative brève, longs articles, projets très urgents ou d’autres plus tranquilles : grâce à toute cette variété, il n’y a ni routine ni ennui dans ce travail.
Comment décrirais-tu Blue Lines ?
C’est une équipe enthousiaste composée de personnes motivées qui font de leur mieux pour livrer un travail de qualité en toutes circonstances, dans une excellente ambiance de travail. Les collègues sont toujours prêts à s’entraider et nous nous apprécions tous mutuellement. Le lieu de travail est également très agréable : le bureau est très lumineux, avec une jungle de plantes et tout un assortiment de thés, du café frais et de délicieuses friandises dans la cuisine.
À quoi ressemble ta famille ?
Je suis la maman d’Ilias et Mingus et en couple avec Koen depuis plus de 20 ans.
Tu as des hobbies, des passions, des secrets, une histoire incroyable à raconter ?
Je suis une adepte convaincue de la méthode Pilates. Tous les dimanches matin à 9 h 30, je suis sur mon tapis de yoga, débordante d’enthousiasme et prête pour une heure d’exercice éreintant. Mon dos est capricieux, et la pratique du Pilates m’aide beaucoup ! Pendant la pandémie, j’ai également développé un nouveau passe-temps : les expéditions (chai) latte. Je sors avec un ami, le voisin ou mon mari pour une agréable balade en ville et je m’arrête dans un chouette café gantois pour prendre un (chai) latte, sur place ou à emporter. Dans les moments plus calmes, je lis souvent. J’aime particulièrement les romans hors du commun : Haruki Murakami, Jonathan Franzen et Nino Haratischwili figurent parmi mes favoris.
Quel est ton exploit créatif le plus fou ?
Quand j’étais adolescente, j’ai donné une représentation d’opéra dans le jardin. Ma tante soutient que c’est de là que vient son acouphène. Mexicooooooooooo retentira à jamais dans ses tympans. 😉
Quel est le plus grand défi dans ton travail ?
Restaurer et préserver le calme au beau milieu du chaos.
Qu’est-ce qui te motive ?
Recevoir du feed-back positif de la part des clients est toujours agréable, tout comme le fait de transmettre ces mots d’appréciation à nos traducteurs.
Quel métier ne pourrais-tu/voudrais-tu jamais exercer ?
Un job de simple exécutant, où l’on doit mettre sa personnalité de côté et où ton planning dépend d’une autre personne.
Selon toi, de quelles compétences a-t-on besoin pour être une bonne cheffe de projet ?
Savoir bien s’organiser et planifier. Être douée pour le multitasking. Ne pas faire de compromis en matière de qualité. Être attentive au détail. Être une incorrigible optimiste et toujours avoir l’envie d’avancer.
Qu’est-ce qu’on trouve sur ta bucket list ?
Je ne peux pas répondre à cette question.
Quelle question ne pouvons-nous pas te poser ?
Qu’est-ce qu’on trouve sur ta bucket list ? 😉 Je ne suis pas une rêveuse, je vis intensément au jour le jour et j’aime travailler sur des projets concrets. Rien que l’idée de devoir faire une bucket list m’angoisse !