Quel a été ton parcours scolaire ?

En secondaire, j’ai suivi l’orientation Latin-Langues modernes. Ensuite, j’ai fait un Master en traduction multidisciplinaire, anglais et néerlandais, à l’Institut Libre Marie-Haps à Bruxelles.

Quels ont été tes précédents emplois ?

Je travaille chez Blue Lines depuis que je suis diplômée. Avant, mon expérience professionnelle se limitait à plusieurs jobs étudiant à l’Abbaye d’Orval, chez Mobistar et au Delhaize.

Comment es-tu arrivée chez Blue Lines ?

En 2e année de Master, mon cursus impliquait un stage en entreprise de 12 semaines. Mon conjoint travaillait alors dans le port de Gand et m’a proposé de trouver un stage à Gand afin que nous puissions nous installer ensemble. J’ai donc orienté mes recherches de stage vers les bureaux de traduction de la région gantoise et j’ai assez rapidement reçu une réponse de Stef. Après avoir réussi le test de traduction, j’ai effectué mon stage de février 2011 à fin avril 2011. À la fin de mon stage, Stef et Sofie cherchaient à agrandir leur équipe et ils m’ont donc demandé si j’étais intéressée de continuer à travailler pour eux en tant que freelance. Et me voilà, plus de 10 ans plus tard, toujours à leurs côtés !

Comment décrirais-tu ton travail chez Blue Lines ?

Je suis gestionnaire de projet et réviseuse. Avec mes collègues, nous recevons les demandes de traduction des clients, nous établissons les devis et, une fois ces derniers acceptés, nous contactons les traducteurs et réviseurs (freelances). Lorsque le réviseur a livré, nous effectuons une dernière vérification avant livraison au client. Comme je suis la seule francophone de l’équipe, je suis chargée de la relecture de tous les textes français qui passent entre nos mains. Dans les moments les plus calmes, nous effectuons également d’autres tâches, telles que la recherche de nouveaux traducteurs, la correction de tests de traduction, l’amélioration du workflow, etc.

Comment décrirais-tu Blue Lines ?

Cela fait maintenant plus de 10 ans que je travaille pour Blue Lines. Au début, j’étais seule avec Sofie et Stef. J’avais mes petites habitudes… Aujourd’hui, l’équipe s’est agrandie. J’ai donc vu la dynamique changer avec l’arrivée de mes nouveaux collègues et la mise en place de nouvelles méthodes ou habitudes de travail. Tous les changements se passent toujours dans un esprit de groupe très fort et tout le monde a le droit d’exprimer son avis ou son ressenti. Blue Lines est un peu comme une famille au sein de laquelle, malgré les différences de chacun, tout le monde a sa place. Nous avons tous nos points forts et nos faiblesses, et il s’avère que nous nous complétons parfaitement.

Que penses-tu de ton travail ?

J’adore mon travail ! Je ne m’ennuie jamais ! Je suis de nature très curieuse et j’adore lire les textes que nous recevons à traduire, peu importe le sujet (sauf peut-être l’économie et la finance, car j’y comprends rien hahaha), j’apprends ainsi chaque jour de nouvelles choses. J’adore également le contact avec les clients et les traducteurs (sauf par téléphone hahaha) et j’aime m’investir afin de clôturer un projet dans les temps, en respectant tous les désidératas des clients. Je suis également traductrice indépendante pour d’autres clients. Quand les gens me demandent ce que je fais, j’explique que j’ai la chance de me trouver des deux côtés de la barrière : d’une part, je suis la gestionnaire de projet qui contacte les traducteurs freelances, et d’autre part je suis la traductrice freelance qui est contactée par des bureaux de traduction. Cette double expérience est un réel plus ! Je peux me mettre dans la peau de tout le monde et ainsi exécuter mon travail au mieux, en faisant prendre parfois conscience à un camp des exigences de l’autre camp, et vice-versa.

Tu as des hobbies, des passions, des secrets, une histoire incroyable à raconter ?

Ma plus grande passion est l’équitation et surtout mon cheval, Faith. Il est ma bouffée d’oxygène. Faith est ma thérapie, il me permet de me détendre et de ne plus penser à mes éventuels problèmes à chaque fois que je suis avec lui. Je suis également une très grande fan du Seigneur des Anneaux. Ma maison regorge de posters, statues, livres, dvd, etc. Ma meilleure amie est également fan et nous avons une sorte de tradition à Noël qui consiste à nous offrir mutuellement des cadeaux en rapport avec le Seigneur des Anneaux.

À quoi ressemble ta famille ?

Mon mari et moi avons une fille, Alice, et un fils, Maxime.

Quel est le plus grand défi dans ton travail ?

Rester diplomate… Je suis souvent très (trop) directe et quand j’ai quelque chose à dire, je le dis. Mais avec les clients, il faut prendre des gants. Je me suis améliorée avec les années, mais, par sécurité, je demande encore parfois à mes collègues si ma réponse est acceptable ou trop directe 😉

Qu’est-ce qui te motive ?

Le goût des choses bien faites et mon côté perfectionniste. J’aime savoir que les gens sont contents de mon travail ; cela me met de bonne humeur et m’encourage à m’investir encore plus. J’aime également beaucoup pouvoir envoyer des réactions positives de clients aux traducteurs. J’ai développé une relation presque amicale avec certains traducteurs. J’aime leur demander comment ils vont et savoir ce qu’ils ont fait pendant le week-end, par exemple. Je sais que je peux compter sur eux et qu’ils peuvent compter sur moi. Cela rend mon travail encore plus agréable au quotidien.

Quel métier ne pourrais-tu/voudrais-tu jamais exercer ?

Travailler pour un call-center. Je déteste téléphoner. Longue vie aux SMS et autres applications de chat 😉

Selon toi, de quelles compétences a-t-on besoin pour être une bonne cheffe de projet ?

Il faut pouvoir résister à la pression, rester calme, avoir l’œil pour les détails, être organisé et pouvoir gérer plusieurs choses en même temps. Et enfin, je dirais que pouvoir anticiper les demandes des clients/traducteurs peut également se révéler très utile, mais ça vient avec l’expérience.

Y a-t-il un projet de traduction que tu n’oublieras pas de sitôt ?

Difficile à dire, j’en ai tellement fait durant toutes ces années…

Qu’est-ce qu’on trouve sur ta bucket list ?

Je n’ai pas vraiment de bucketlist, mais j’aimerais un jour aller à la mer avec mon cheval et me rendre en Nouvelle-Zélande en famille pour suivre un « Lord of the Rings Tour ». Retourner au Yellowstone aux États-Unis fait également partie de mes projets.

Quelle question ne pouvons-nous pas te poser ?

« Où te vois-tu dans 5, 10 ou 20 ans ? » J’ai déjà du mal à savoir ce que je vais manger le soir, alors imaginez 😉 Plus sérieusement, mon parcours de vie m’a appris qu’il ne sert souvent à rien de planifier à long terme et qu’on ne sait pas de quoi sera fait notre vie. Plus jeune, j’avais tendance à vouloir tout planifier et au final, je devais tout changer, ce qui engendrait pas mal de stress. Aujourd’hui, je ne me prends plus la tête. Je prends les défis de la vie comme ils viennent et je recherche une solution sur le moment, en sachant que cette solution est peut-être temporaire, car rien n’est acquis.

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