C’est à l’occasion d’une balade à vélo entre Gand et Drongen que nous avons rencontré Serena Masariè, responsable de la communication, et Dorien Schrooten, rédactrice créative senior. Dans un climat agréable, nous avons discuté, non pas de banalités, mais de casseroles et de l’importance de traductions impeccables pour raconter leur histoire.

Comment décririez-vous The Cookware Company en quelques mots ?

Dorien : « The Cookware Company est un pionnier des ustensiles de cuisine sains, dont les poêles antiadhésives sans PFAS sont le principal cheval de bataille. Il y a 14 ans, nos fondateurs ont créé la célèbre marque GreenPan. De nombreuses autres marques ont été lancées depuis : GreenLife, VitaVerde, BK, Van Kempen & Begeer, Merten & Storck, Blue Diamond, Gero, Dagelijkse Kost… »

Quel est le secret de votre croissance si rapide ?

Serena : « Quand j’ai commencé à travailler ici, notre bureau comptait 35 collaborateurs. Aujourd’hui, nous sommes une centaine. GreenPan et nos autres marques sont très demandées en raison de leur revêtement antiadhésif sain en céramique, sans PFAS. De nombreuses entreprises sont désormais passées aux revêtements antiadhésifs en céramique. Les dangers des PFAS figurent en effet à l’ordre du jour politique. Nous suivons ces évolutions de près et il est très motivant de pouvoir contribuer chaque jour à la cause de la santé. »

Dorien : « Les gens sont également de plus en plus soucieux du respect de l’environnement. Le message que nous portons est tout simplement d’actualité. »

En tant qu’entreprise, comment avez-vous vécu les récents confinements ?

Dorien : « Nos ventes en ligne ont fortement augmenté l’année dernière. Les gens ont redécouvert le plaisir de cuisiner grâce au coronavirus. Et ceux qui cherchent des moyens de vivre et de cuisiner plus sainement se tournent rapidement vers des casseroles saines. »

Serena : « Nous avons également découvert que nous n’avions pas besoin de nous retrouver au bureau tous les jours pour que l’entreprise fonctionne de manière optimale. Chacun a son rôle et sait ce qu’il doit faire. Le travail à domicile fonctionne donc très bien. »

Dorien : « Il est toutefois agréable de revoir ses collègues en chair et en os, et d’être au bureau quelques jours par semaine. Cette alternance est idéale pour moi, en tout cas. »

Les marques de The Cookware Company sont toutes présentes sur la scène internationale. Dans quelles langues votre contenu est-il traduit ?

Serena : « Je gère du contenu dans environ 31 langues. Pour nos propres marques, nous traduisons principalement au niveau local, de préférence dans la langue officielle de chaque pays. Mais lorsque nous mettons en place une campagne de fidélité, nous constatons un intérêt plus général. Nous mettons alors toutes les langues sur l’emballage, par prudence. Traduire en 31 langues demande une grande préparation. J’essaie donc de tout regrouper le mieux possible, mais il y a souvent des changements. Heureusement, nous sommes en mesure de très bien anticiper ces situations, en posant des questions critiques ou en incluant d’éventuels ajouts à l’avance dans le briefing. »

Dorien : « Notre entreprise a l’habitude de ces changements de dernière minute. Les choses doivent souvent aller vite et nous sommes parfois sous pression. La préparation du contenu constitue de loin le plus grand défi pour nous en matière de traductions. »

Serena : « Nous devons gérer un volume très élevé et nous devons donc faire quelques concessions. » (rires)

C’est précisément à cause de ces gros volumes que nous utilisons une mémoire de traduction. Quels avantages constatez-vous en tant que client ?

Serena : « Nous travaillons avec Blue Lines depuis près de quatre ans maintenant et je vois une grande différence dans les devis que je reçois récemment. Certaines de nos marques ont un contenu très similaire et je suis très ravie de recevoir des devis jusqu’à 50 % moins chers qu’au début. Nous pouvons voir en détail les réductions dont nous bénéficions pour les correspondances qui figurent dans la mémoire de traduction : c’est toujours un peu excitant ! » (rires)

Dorien : « L’emploi d’une terminologie cohérente dans les traductions est également extrêmement important pour nous, par exemple dans la dénomination des matériaux. Nous ne pouvons pas nous permettre de traduire le nom des matériaux d’une façon puis d’une autre. La mémoire de traduction nous assure que ces termes sont corrects et qu’ils sont traduits exactement de la même manière que dans les traductions précédentes. »

Y a-t-il d’autres points d’attention en ce qui concerne la traduction ?

Serena : « Les questions techniques et juridiques, notamment, doivent être traduites avec une grande précision. Je dois souvent expliquer le plus clairement possible ces petites nuances qui peuvent faire une immense différence pour le consommateur. Nos ustensiles de cuisine en acier inoxydable, par exemple, sont dotés de la technologie Evershine (TM), qui les rend résistants à la décoloration causée par la chaleur. Ce n’est pas visible, mais c’est un détail très important. C’est pourquoi je joins souvent à mon briefing des photos accompagnées d’explications techniques, afin que les traducteurs sachent exactement de quoi il s’agit. Blue Lines nous pose aussi souvent des questions critiques sur les détails techniques de nos textes. Je trouve cela très positif, car certaines choses sont tellement évidentes pour moi que je n’y pense plus. Les documents juridiques, comme les contrats et les guides d’entretien et d’utilisation, doivent, en outre, être traduits au mot près. »

Dorien : « Pour moi, une traduction doit avant tout être commerciale et compréhensible. Les textes sur les PFAS, par exemple, doivent être traduits de manière très conviviale pour les consommateurs. Dans ce cas, mieux vaut opter pour une traduction un peu plus libre, pour autant que le message soit clair et facile à lire dans la langue cible. »

Comment se passe la collaboration avec les chefs de projet ?

Serena : « Très bien. Si j’envoie une demande de devis, je reçois mon devis dans l’heure qui suit. Même si j’envoie des modifications par la suite, j’ai toujours un feed-back immédiat. Nous sommes toujours très réalistes en ce qui concerne les délais, mais je pense que Blue Lines n’a jamais manqué un délai convenu. Parfois, les langues scandinaves prennent un peu plus de temps, mais on nous le signale toujours clairement. »

Dorien : « En fait, le plus difficile avec les traductions, c’est que nous ne pouvons pas les contrôler nous-mêmes. Il n’est pas facile de lâcher prise, car la qualité des traductions reflète la qualité de nos produits. Mais à un moment, nous devons accepter que la traduction soit correcte. Le contact personnel et le fait que vous posiez des questions critiques quand quelque chose n’est pas clair nous rassurent beaucoup. Nous pouvons donc affirmer que l’ingrédient le plus important de notre collaboration est la confiance ! »

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