Vertaling transcreatie lokalisatie

Transcréation : traduire entre les lignes

Les jeux de mots, l’humour, les expressions, l’atmosphère, les émotions… sont autant d’éléments qui enrichissent un texte et le rendent attractif. Si vous voulez les transposer dans une traduction, vous devez opter pour une transcréation. Le traducteur ne fera pas une traduction littérale, mais recréera et reformulera le message dans la langue cible.

En fait, les traductions de Blue Lines relèvent toujours de la transcréation ou de l’adaptation, car les textes marketing ne peuvent tout simplement pas faire l’objet d’une traduction littérale. On parle d’ailleurs dans ce contexte de traduction « libre ». Cela ne veut pas dire que le traducteur est libre de modifier le message, au contraire : il doit se libérer des mots du texte source pour que le lecteur n’ait pas le sentiment de lire une traduction. Si le traducteur fait bien son travail, sa traduction dégagera les mêmes émotions et la même atmosphère que le texte source. C’est la raison pour laquelle tous nos traducteurs sont sélectionnés pour la fluidité et la spontanéité de leur style. Il faut être créatif pour pouvoir traduire un texte commercial.

Localisation : ajouter l’ingrédient secret, l’âme de la langue

La localisation et la transcréation sont deux alliées servant le même objectif : une traduction qui ne sent pas la traduction, mais qui offre une lecture fluide et naturelle. Dans le verbe « localiser », il y a le mot « local » : le traducteur doit veiller à ce que le texte produise l’effet escompté localement, sur chaque public cible. L’adaptation culturelle fait donc partie intégrante du processus de localisation. La traduction doit être adaptée à la culture et aux préférences linguistiques locales. Si vous utilisez un personnage fictif nommé Jean dans une campagne publicitaire francophone, mieux vaut l’appeler Jan en néerlandais et John dans la traduction anglaise, par exemple.

Les Godard, les Truffaut, les Roman Polanski

Jacques Lanzmann avait bien compris l’art de la localisation quand il a adapté la comédie musicale Hair en français. Un exemple :

  • James Rado chante en anglais : « Claude Hooper Bukowski finds that it’s groovy to hide in a movie, pretends he’s Fellini and Antonioni and also his countryman Roman Polanski »
  • Tandis que Julien Clerc chante en français : « Claude Hooper Bukowski trouve que c’est génial de faire son cinéma en jouant les Fellini, les Antonioni, les Godard, les Truffaut, les Roman Polanski »

 

Faire la queue ou faire la file ?

Le client a tout intérêt à indiquer la zone géographique à laquelle la traduction est destinée. Les Français utilisent par exemple d’autres expressions que les Belges. Voici quelques points auxquels il faut faire attention :

  • la notation d’un nombre, d’une date, d’un numéro de téléphone : l’emploi des points, espaces et virgules
  • les expressions : si en France on fait la queue, en Belgique on fait la file
  • la sensibilité culturelle : ce qui est drôle dans une culture peut paraître grossier ou blessant dans une autre
  • les devises : un Britannique réfléchit en livres plutôt qu’en euros
  • les unités de mesure et les fuseaux horaires

 

Blue Lines a donc logiquement pris le parti de travailler exclusivement avec des locuteurs natifs. L’âme de la langue ne coule que dans les veines de ceux qui traduisent vers leur langue maternelle.

 

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