Qu’as tu étudié ?

Après quelques errances en philologie germanique et en sciences politiques et sociales, j’ai atterri à la Haute École provinciale pour Traducteurs et Interprètes (PHVT), où j’ai étudié l’anglais et l’allemand.

Quel a été ton parcours professionnel ?

J’ai longtemps travaillé dans le secteur automobile. Comme beaucoup de diplômés en traduction, j’ai décroché un premier emploi chez Volvo Action Service. En tant que Breakdown Coordinator, j’ai aidé de nombreux conducteurs en panne. Ce job m’a permis d’utiliser mes compétences linguistiques et d’acquérir des connaissances techniques, une combinaison qui m’a beaucoup plu. Après une dizaine d’années chez Volvo, j’ai commencé à travailler pour le constructeur de (semi-)remorques Schmitz Cargobull. Mon rôle consistait à élaborer des devis pour le personnel de vente et à configurer les remorques en fonction des besoins du client. Ensuite, je suis parti chez Trelleborg Wheel Systems. Vous seriez surpris de voir combien de tailles et de dimensions de roues et de pneus sont produites !

Comment es-tu arrivé chez Blue Lines ?

J’ai fait la connaissance de Stef chez Volvo Action Service, le point de rencontre par excellence des traducteurs et interprètes gantois. Nous avions des amis communs et nous sommes restés en contact. Lorsque je travaillais encore chez Trelleborg, Stef m’a proposé de rejoindre la Team Blue… et voilà !

Que penses-tu de ton travail ?

J’adore mon travail. Les textes que nous traduisons sont si variés que j’apprends beaucoup. Quand les traducteurs ont des questions sur le contenu du texte source, je me renseigne toujours pour tenter de trouver la réponse par moi-même. Cette recherche, la quête de réponses et l’acquisition de nouvelles connaissances m’apportent une grande satisfaction.

Quels sont tes passe-temps ?

J’adore cuisiner, surtout quand je peux utiliser mon barbecue. J’ai aussi une passion pour la musique. Je suis guitariste au sein du groupe Wiwok et bassiste pour le groupe StrawMan. Wiwok est le meilleur quintette néerlandophone gantois dont personne n’a jamais entendu parler 😉 Aujourd’hui, cela fait plus de 15 ans que nous existons sous la même forme. Au fil des ans, nous sommes devenus un groupe très soudé. Quand on est ensemble, il y a de la magie dans l’air.

Qu’est-ce qui te motive ?

J’aime faire plaisir. En tant que chef de projet, il faut être capable de gérer simultanément plusieurs tâches, un peu comme un jongleur. Les clients doivent être satisfaits, les traducteurs doivent recevoir le temps et le soutien nécessaires, le budget doit être correct, les délais doivent être respectés… Quand on y arrive – et fort heureusement c’est souvent le cas – alors je suis heureux 😉 J’aime aussi recevoir un feed-back positif de la part des clients. Je le partage systématiquement avec nos traducteurs, qui sont évidemment l’une des principales raisons de notre succès. J’aime constater que les traducteurs se dépassent pour nous, par exemple en acceptant un délai extrêmement serré ou en menant des recherches approfondies qui leur permettent de repérer une erreur dans le texte source. Ce sont des gestes que nos clients apprécient énormément.

Y a-t-il un projet de traduction en particulier que tu n’es pas près d’oublier ?

Certains projets marquent plus que d’autres, pour différentes raisons. Il est parfois difficile de comprendre à quel point un projet qui paraît simple peut devenir compliqué. Heureusement, nous parvenons toujours à les mener à bien.

Que trouve-t-on sur ta bucketlist ?

Je rêve que notre groupe Wiwok puisse un jour faire des vagues sur la scène pop-rock flamande. Imaginez un peu : Wiwok, le meilleur quintette néerlandophone gantois dont quelques personnes ont enfin entendu parler 😉

Quelle question (sur ton caractère) ne peut-on pas te poser ?

Si j’ai vraiment tendance à procrastiner. Car vous pourriez attendre trèèèèèèès longtemps avant d’obtenir une réponse.

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